Halte là! Vous êtes en état d'arrestation! [ Mission de Daichi ]

" Daichi, tu vas devoir aller arrêter trois petits voleurs qui ont braqué déjà deux marchands ambulants du village, nous comptons sur toi pour qu'il n'y ai pas de blessé du moins un minimum et fait attention qu'ils ne s'échappent pas du village!"

Tel était la nouvelle mission de Daichi, une arrestation de brigands qui s'amusaient à subtiliser des objets sûrement inestimable aux marchands du village, Daichi devait faire cesser les agissements de trois pauvres gars qui n'ont rien à faire de leurs journées. Daichi n'avait pas le temps de faire son petit jogging matinal à son grand désespoir, il ne devait pas laisser les voleurs s'échapper et les ordres sont les ordres! Daichi sortit donc de sa modeste demeure avec son matériel de ninja, shurikens ordinaires, kunais, son shuriken personnel, des bombes fumigènes, des fils d'acier et j'en passe. Mais le problème c'est que Daichi ne savait pas exactement où étaient les victimes pour qu'il reçoit des informations concernant les voleurs. Bon, il s'en alla au hasard dans une direction, et couru sans savoir où vraiment aller. Il courait, courait et courait encore jusqu'à ce qu'il entende des appels au secours, un homme se faisait agresser. Il se dirigea vers les cris qu'il entendait et sentit la présence de quatre personnes, surement les trois voleurs avec leur victime! Daichi s'approcha des bruits avec une discrétion remarquable, les voleurs semblaient trop occupés à dépouiller leur victime plutôt que de rester sur leurs gardes et se préparer aux éventuelles attaques pour secourir le pauvre homme. Daichi sentait que les ennemis n'était pas très puissants, un grade équivalent à Genin ou encore Chuunin mais pas plus, mais s'ils avaient des caractéristiques spéciales cela ne rendrait pas la tâche de Daichi plus aisée. Daichi tenta d'analyser la position de chacune des personnes présentes car s'il lançait son shuriken sans faire attention il pourrait blesser un innocent, de toute évidence les trois voleurs étaient en face du marchand à peut-être... 5 ou 6 mètres, sans doute que le marchand tentait de s'échapper mais apparemment le décor ne le lui permet pas. Daichi se lança enfin, il sauta sur un toit pour mieux observer et lança des fumigènes, les ennemis s'étaient faits apparemment prendre au piège, Daichi sentait la présence du marchand hors du nuage de fumée, il sauta devant lui de manière à ce que le marchand soit derrière lui pour... Comment dire... Faire une entrée "héroïque". Il prit le marchand et sauta sur un toit pour le mettre à l'abri, une fois ceci fait, il retourna devant le nuage de fumée où les ennemis devaient être mais l'odeur du fumigène gênait un peu Daichi, il ne sentait que la présence du marchand sur le toit et d'aucune autre personne, il lança donc son shuriken sur lequel il avait injecter un peu de chakra du vent et entendu un bruit de liquide qui tombe par terre, il pensa qu'il avait toucher un ou plusieurs de ces ennemis et que son sang dégoulinait. Surprise surprise lorsque Daichi sentit une présence sous terre, une main surgit du sol, Daichi tenta d'esquiver en sautant mais la main exerçait déjà son emprise sur sa cheville, Daichi se fit tirer vers le sol et ensuite il sentit le possesseur de cette main sortir du sol en lui frappant au visage, son coup était réussi, Daichi se fit propulsé sur le mur derrière lui mais se rattrapa d'une vrille aérienne bien réussie. Le fumigène s'était déjà dissipé, Daichi pouvait sentir la présence du marchand ainsi que des trois brigands, il se redressa et dit:

- Comment osez vous vous attaquer à plus faible que vous? Vous êtes trois ninjas contre un seul marchand, vous n'avez pas honte?! Je vais devoir vous montrer ce que je fais au lâche dans votre genre!

Daichi entendit des rires prononcés, apparemment les trois chenapans ne le prenait pas au sérieux! L'un des trois dit:

- Qu'est-ce que tu comptes nous faire petit? Aller retourne jouer aux billes et laisse les grands entre eux!

Les trois adversaires de Daichi foncèrent sur lui, celui qui était au milieu sauta sur Daichi, avec la main grande ouverte vers la tête de Daichi, celui de gauche avait apparemment disparu car Daichi ne sentait plus sa présence et celui de droite sortit double kunai. Mieux valait ne pas se faire toucher par les différentes attaques car Daichi ne connaissait pas leurs effets. Il esquiva donc le coup de celui du milieu et riposta avec la technique Distorsion, son poing se logea dans son ventre et il se fit jeté en arrière, celui avec le double kunai attaqua Daichi au corps à corps avec son arme, Daichi esquiva par la voie des airs et, encore en l'air lança le Daitoppa, l'ennemi se fit lui aussi rejeté, Daichi semblait oublier qu'ils étaient trois, après un gros bruit Daichi se sentit paralysé, le monde semblait tourner de plus en plus vite, il se sentait déséquilibré, des maux de têtes lui survint et du sang vint tacher ses bandages aux yeux. Daichi s'était fait avoir par une technique d'illusion, le sol semblait se ramollir sous ses pieds, son corps devenait liquide. Il ne sentait maintenant qu'une seule présence et les murs entourant le combat avaient disparu, le terrain était vierge. Daichi essaya de se relever mais plus de force dans aucuns de ces membres, il entendu un rire moqueur puis une parole:

- Misérable moucheron tu es tombé dans mon Genjutsu comme un bleu! Maintenant que tu es affaibli tu es fini! Sens ton corps se ramollir et devenir une pauvre flaque de guimauve! Tu es aveugle et tu continues ta vie de ninja? Tu es alors tombé sur les mauvais adversaires et maintenant tu en paies le prix!

Daichi ne devait pas baisser les bras, il se concentra sur ce que son père lui avait dit lors de leur premier entrainement:

[ Flash-Back ]

- Daichi, tu ne dois pas te décourager à la moindre difficulté, en faisant comme ça tu n’avanceras pas ! Il faut que tu croies en toi et dis-toi bien une chose « À cœur vaillant rien n’est impossible ! ». Une phrase que me répéter souvent ton grand-père, ta mère et moi nous croyons beaucoup en toi mais si toi tu n’y mets pas un peu du tiens tes efforts seront vains. Bon, je vais te donner un objet ayant une grande valeur sentimentale car il a été fait par ma mère et remit par mon père, aujourd’hui je te le donne alors prends en bien soin !

Furui s’approcha de son fils dans son dos, il prit un objet de sa poche, cet objet était noir, il le passa à la tête de Daichi et le plaça sur ses yeux. Le bandeau était noir avec une image blanche marquée dessus, cette image représentait une tête de mort ailée, un signe distinct des pirates. Furui se déplaça devant son fils et il dit :

- Je t’ai donné un bandeau créé par ma mère porté par mon père, par moi et maintenant par toi ! Avec ce bandeau tu devras te remémorer les aventures de ton grand-père que je t’avais raconté pendant toutes ces années et tu verras toute la détermination dont disposait ton grand-père et essayer de faire preuve de la même qualité ! Maintenant reprends moi ce shuriken et entraine toi !

[ Fin de Flash-Back ]

"A coeur vaillant, rien n'est impossible!" Cette phrase résonnait dans sa tête, une sorte de reflux de chakra se fit sentir en lui, une grande énergie, il cria tellement fort que les villageois accoururent mais restèrent à l'écart pour voir le petit garçon aveugle, par terre, face à lui des hommes se tenaient droit l'un avec les mains composant le kanji du bélier, celui-ci tenait le Genjutsu. Une aura de chakra abondant se fit voir autour de Daichi, l'utilisateur de Genjutsu semblait effrayé, l'illusion se dissipa, Daichi regagna sa force et se remit sur pieds. Du sang dégoulinait de ses yeux, avec une très grande vitesse il se précipita sur celui qui utilisait le Genjutsu et lui enfonça son poing encore une fois dans son ventre mais cette fois il ne s'en remit pas, il se fit propulsé dans les poubelles et resta par terre. Les deux autres tremblaient, ils essayèrent de s'échapper mais avec le Kaiten Shuriken Daichi leur barra le chemin. Il ordonna enfin aux shurikens de transpercer les fuyards qui s'écroulèrent ensanglantés. Daichi s'écroula lui aussi et les habitants venus en spectateurs l'emmenèrent à l'hôpital.